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Les chalailles aux 24 heures
Les chalailles aux 24 heures
12 août 2009

Ca sent plus la pisse

Grosse surprise en arrivant au Mans cette année-là : on ne reconnaissait plus rien ! Vous vous souvenez du parcours pour aller d'Antarès au circuit ? Il fallait d'abord franchir un fossé profond d'un mètre, rempli de merde dès le samedi à cause des chiottes qui avaient fuit, puis traverser le parking des Anglais (au risque de rester à jamais pétrifié devant la beauté d'une carrosserie de là-bas) puis traverser un genre de ruelle, se risquer sur une passerelle branlante, ramper dans les tunnels de la mine aux vipères, sauter de liane en liane au-dessus du marigot aux crocodiles, garder son sang froid sur le pont de cordes malgré les attaques des indiens cannibales et finalement arriver quelque-part près du Dunlop, assoiffé, couvert de poussière et les hémorroïdes en feu à cause de ces putains d'indiens cannibales qui, en plus, sont sodomites...

Et bien maintenant, à deux pas d'Antarès, il y a ça :

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Et ça :

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Les purs et durs comme moi en ont eu le cœur brisé : le Mans, ça sent plus la pisse... Plus de vipères non-plus dans les longs tunnels creusés un peu partout :


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Des tonnes de la belle terre rouge du Mans ont été remuées afin de faciliter l'accès aux handicapés et aux joueurs de trombone à coulisse :


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Voici un gugusse qui fait tout ce qu'il faut pour se casser l'autre jambe...


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Certains de ces talus sont d'ailleurs tout ravinés car pas encore plantés. Ca permet de faire des photos marrantes.


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C'est au village que les choses ont le plus changées, avec l'installation d'une espèce de symbole phallique à la gloire d'une écurie qui débandera sacrément un an plus tard...


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Là tout est nickel, nivelé, avec les boutiques Rolex, Hermès et Mékouïanski dont les vitrines font bien sentir au prolo qu'il n'a rien à foutre dans le coin. C'est le côté inquiétant de ce nouveau Mans : l'épreuve restera-t-elle encore longtemps cette fête populaire à laquelle tout un chacun peut assister sans se ruiner, muni de sa guitoune et de sa glacière, de sa bitte et de son couteau ?


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