Raouuuuuuuuuuuuuuuuuuuu l !

Le lendemain j'émerge donc plutôt en vrac alors que les autres sont déjà tous barrés autour du circuit. Stéphane a pensé à me laisser du café dans la thermos. C'est gentil : ça me fera toujours ça à dégueuler. Parce-que pendant les deux heures qui ont suivi je me suis ingénié à gerbé du vide, ce qui est de loin le plus désagréable (comme vous le diront tous les grands connaisseurs) Je gerbais tellement de vide et je le gerbais tellement fort que j'ai même cru que j'allais finir par gerber mes poils de cul. Le tout sous le cagnard évidemment ! En tous cas la petite corrida a au moins eu le mérite de bien faire marrer les voisins...

Une demie-heure avant le départ, bravant les éléments et ma xylo-céphalie tambourinante je commence à ramper en direction du tertre rouge. J'y arrive à peine cinq minutes avant le départ, c'est noir de monde, mais finalement je ne suis pas si mal placé que ça. Le seul défaut c'est un fanion Audi qui me revient régulièrement dans la gueule avec le vent et j'ai bien envie de gerber dessus. C'est que j'ai encore les dents du fond qui baignent copieux ! Et donc après la traditionnelle photo du contre-jour dans le tunnel, voici la traditionnelle photo du tour de formation dans la descente de la Chapelle :

Assez vite les vroum-vroum me pètent les couilles, j'ai chaud j'ai soif, j'ai envie de chier et je veux mon nin-nin... Je cherchouille un peu les autres, sans conviction et sans illusions dans une telle foule quand soudain me vient l'idée du week-end : le musée !